Plein phare sur la mécanique automobile
Chaque année, de nouveaux modèles de véhicules prennent d’assaut nos routes. Un jour ou l’autre, ceux-ci se retrouveront sous la loupe des techniciens automobiles pour un entretien ou une réparation.
Par Stéphanie-Élizabeth Le Sieur
Le propriétaire du garage MMécanique 360 à Farnham, Pascal Haman, en a levé des automobiles sur son pont mécanique depuis qu’il a terminé son DEP à l’âge de 18 ans. Trente années ont passé, et la passion du métier ne l’a toujours pas quitté.
« J’ai hérité cela de mon père », confie-t-il. Pour lui, chaque jour dans ce domaine lui réserve son lot de surprises. Ce qu’il aime par-dessus tout : le côté non routinier. « Il faut aimer bouger, car il n’y a rien de statique dans le métier », ajoute-t-il.
La formation continue occupe effectivement une place prépondérante. « Nous suivons de 7 à 8 formations par année afin de nous maintenir à la fine pointe de l’industrie automobile », confirme Pascal Haman, qui a su développer d’autres cordes à son arc en devenant propriétaire du garage en 2003. Gérer du personnel s’ajoute désormais à ses responsabilités quotidiennes.
Les concessionnaires représentent un autre milieu de travail prisé pour les techniciens automobiles qui choisissent de se spécialiser dans une marque. C’est le cas de Patrick Beauchemin, technicien automobile chez Chagnon Honda, qui se plait à poser des diagnostics.
« Même si nos outils d’aide au diagnostic sont très performants, qu’on parle d’ordinateur ou de chartes, certains problèmes mécaniques restent complexes, surtout en matière d’électronique. J’aime investiguer, comprendre le pourquoi des choses et surtout apprendre continuellement », mentionne Patrick Beauchemin. Résoudre des problèmes mécaniques le garde en haleine depuis 20 ans maintenant.
Patrick Beauchemin, technicien automobile chez Chagnon Honda de Granby.
Patrick Beauchemin, technicien automobile chez Chagnon Honda de Granby.
Le propriétaire du garage MMécanique 360 à Farnham, Pascal Haman, en a levé des automobiles sur son pont mécanique depuis qu’il a terminé son DEP à l’âge de 18 ans. Trente années ont passé, et la passion du métier ne l’a toujours pas quitté.
« J’ai hérité cela de mon père », confie-t-il. Pour lui, chaque jour dans ce domaine lui réserve son lot de surprises. Ce qu’il aime par-dessus tout : le côté non routinier. « Il faut aimer bouger, car il n’y a rien de statique dans le métier », ajoute-t-il.
La formation continue occupe effectivement une place prépondérante. « Nous suivons de 7 à 8 formations par année afin de nous maintenir à la fine pointe de l’industrie automobile », confirme Pascal Haman, qui a su développer d’autres cordes à son arc en devenant propriétaire du garage en 2003. Gérer du personnel s’ajoute désormais à ses responsabilités quotidiennes.
Les concessionnaires représentent un autre milieu de travail prisé pour les techniciens automobiles qui choisissent de se spécialiser dans une marque. C’est le cas de Patrick Beauchemin, technicien automobile chez Chagnon Honda, qui se plait à poser des diagnostics.
Patrick Beauchemin, technicien automobile chez Chagnon Honda de Granby.
Patrick Beauchemin, technicien automobile chez Chagnon Honda de Granby.
« Même si nos outils d’aide au diagnostic sont très performants, qu’on parle d’ordinateur ou de chartes, certains problèmes mécaniques restent complexes, surtout en matière d’électronique. J’aime investiguer, comprendre le pourquoi des choses et surtout apprendre continuellement », mentionne Patrick Beauchemin. Résoudre des problèmes mécaniques le garde en haleine depuis 20 ans maintenant.
Un métier en demande
Pour travailler en mécanique automobile, il faut décidément aimer le côté manuel du métier, mais aussi s’intéresser à la technologie. L’équipement utilisé pour l’inspection et l’entretien des véhicules s’avère hautement sophistiqué. Les techniciens touchent également à l’électronique et la climatisation.
Pour les personnes plus routinières qui préfèrent la mécanique pure, certaines tâches exigent moins de complexité. Pensons aux changements de pneus ou d’huile. Chacun peut y trouver son compte finalement.
Même si le nombre de mécaniciens de véhicules automobiles a augmenté de façon notable en raison de la forte croissance du nombre de véhicules en circulation, la pénurie de main-d’œuvre dans ce domaine se fait toujours sentir. Pascal Haman a d’ailleurs accueilli deux techniciens automobiles de Colombie pour pallier cette situation.
Les changements technologiques alimentent la demande pour du personnel spécialisé. Les perspectives d’emplois dans la région sont donc très favorables.
Une formation polyvalente
Si le domaine vous intéresse, le Centre régional intégré de formation (CRIF) offre une formation professionnelle complète, sous différentes formules, incluant deux stages.
Pour répondre aux besoins des garages, le programme accueille chaque mois de nouveaux élèves. Ainsi, des finissants entrent sur le marché du travail à longueur d’année, pas seulement en juin.
Le Centre de services scolaire du Val-des-Cerfs apprend lui aussi à jongler avec les nouvelles technologies. « Nous travaillons actuellement sur le nouveau programme qui intégrera le volet de vérification des véhicules électriques », confirme Luc Lajoie, enseignant en mécanique automobile au CRIF depuis 25 ans. Le nouveau programme devrait voir le jour d’ici un an.


