Aimons nos nids-de-poule
Gel, dégel. Gel, dégel. Des trous dans la chaussée, encore des trous! Ces fameux nids-de-poule qui poussent comme des champignons au printemps et font tant parler d’eux… Et si au lieu de les détester, on essayait de cohabiter avec?
« Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous. Des trous d'seconde classe. Des trous d'première classe […] »
Apprivoisons-les!
Mieux vaut s’y adapter, l’état déplorable de nos routes est un fait avéré. Alors, comment éviter que ces petits – parfois grands – trous sur le chemin ne fassent de l’ombre à la saison verdoyante et envoient votre véhicule au garage?
Donnez assez d’air à vos pneus.
Trop gonflé, c’est comme pas assez! On ne veut ni que le pneu éclate sous un grand choc ni qu’il se coince entre le nid-de-poule et la roue. Veillez donc à respecter la pression des pneus recommandée par le fabricant.
Mettez en marche votre vision 180 degrés
Les GPS n’ont pas encore de détecteurs à nids-de-poule ou de vue arienne pour vous aider à bien identifier les obstacles. Il vous reste néanmoins votre regard périphérique pour analyser et réagir comme il se doit. En balayant l’horizon des yeux et en conservant une distance raisonnable avec le véhicule devant, vous mettrez toutes les chances de votre côté. Méfiez-vous des grandes étendues d’eau qui cachent parfois des crevasses profondes.
Levez le pied au lieu de freiner
Afin de minimiser les impacts, roulez à basse vitesse. Prenez votre temps. Voyez cela comme un exercice de pleine conscience ou de grande patience. Advenant l’impossibilité de contourner un nid-de-poule, ne freinez pas brusquement dans le trou. L’idée n’est pas d’accélérer non plus, mais d’essayer que la roue ne touche pas le fond du trou.
Si un nid-de-poule en venait à causer des dommages à votre véhicule, c’est vous qui risqueriez de devoir payer les frais ou démontrer que l’autorité concernée (municipalité, ville ou ministère des Transports du Québec) ait été négligente. Renseignez-vous, le cas échéant, sur vos droits.
Bonne route!


