



Exo-s : une expertise reconnue à travers l’Amérique du Nord
Plus de 1000 employés dans cinq usines, dont quelque 220 à Richmond, et parmi ses clients, les plus grands constructeurs automobiles. En continuelle croissance, Exo-s mise sur l’expertise de son équipe en conception, ingénierie et fabrication de pièces d’outillage et de pièces de plastique afin de desservir avec succès une vaste clientèle.
Exo-s existe depuis 2012, mais son histoire a commencé bien avant, en 1968, lorsque Bombardier ouvre une usine à Richmond pour la fabrication de pièces de plastique pour ses motoneiges. Depuis, l’usine a changé de nom, mais l’expérience et les connaissances s’y cumulent depuis plusieurs décennies. Le plus ancien des employés compte d’ailleurs 51 ans de service!
« Tout ce bagage d’expertise, on le met au service de nos clients. Nous sommes un partenaire d’affaires. Dès l’idéation, notre équipe d’ingénieurs entre en scène. On va au-delà du design; il faut que la pièce soit durable, facile à fabriquer et de grande qualité tout en demeurant compétitif. On apporte une valeur ajoutée à nos clients : leur succès devient le nôtre », rappelle Steven Gévry, qui a joint l’entreprise comme directeur de l’usine de Richmond il y a trois ans.

Toujours en quête d’innovation
Exo-s a deux usines au Canada, deux aux États-Unis et une au Mexique. Son siège social est situé à Sherbrooke. L’usine de Richmond a la particularité de posséder l’expertise d’automatisation et de robotisation pour desservir tous les sites d’Exo-s. « Ça nous permet d’être autonomes à ce niveau et de constamment améliorer nos chaînes de production », fait remarquer M. Gévry. L’entreprise est d’ailleurs continuellement à l’affût des nouvelles technologies. « C’est dans notre ADN! D’ailleurs, on a commencé à utiliser l’intelligence artificielle pour l’inspection de pièces. Année après année, on investit aussi dans nos équipements. À Richmond, par exemple, on compte 21 presses et 28 robots. L’automatisation nous permet d’être plus efficaces et plus efficients; c’est aussi un atout pour le personnel. Ça nous permet de réduire les tâches exigeant des efforts physiques et ainsi concentrer nos employés à des activités à plus forte valeur ajoutée. »
L’usine de Richmond mise aussi sur la technologie d’impression 3D pour offrir à ses clients des prototypes moins coûteux lors de la phase de développement de produits. « Nous pouvons ainsi fournir à nos clients la possibilité de tester de nouvelles pièces avant de lancer le tout en production de masse. »
L’usine de Richmond utilise le procédé de moulage par injection pour fabriquer différentes pièces de plastique entre autres pour le domaine automobile : conduits de ventilation, réservoirs pour le lave-glace et le liquide de refroidissement, couvre-moteur, etc.
L’entreprise poursuit donc sa croissance. « Des postes sont disponibles et on embauchera plusieurs étudiants cet été pour pallier les vacances. Les affaires vont bien ! » Comme plusieurs autres employeurs, Exo-s doit cependant conjuguer avec les nouvelles règles portant sur les travailleurs étrangers temporaires. « Ce qu’on est en train de vivre, ce sont de véritables drames humains. Il y a des hommes et des femmes qui sont venus travailler ici, qui ont appris le français et se sont bien intégrés dans leur nouveau milieu, et on leur dit de retourner dans leur pays? Avec d’autres partenaires, on s’implique auprès d’organismes pour faire pression auprès du gouvernement afin de permettre à nos travailleurs étrangers de rester chez nous. Cette situation crée beaucoup d’insécurité, tant auprès des employés touchés que pour toute l’organisation », fait remarquer Steven Gévry.
Un citoyen corporatif engagé
Présent à Richmond depuis 57 ans, l’un des plus grands employeurs de la municipalité croit à l’importance de redonner à sa communauté. Le directeur d’usine a rejoint le CA de la Chambre de commerce afin de s’impliquer au niveau économique. « On commandite différents événements, comme le Festival des autos anciennes et le premier festival de soccer U7-U8 qui se déroulera cet été sur le terrain nouvellement éclairé. Pour les paniers de Noël, on invite nos employés à donner et l’entreprise double habituellement la mise. On essaie d’aider le plus qu’on peut », ajoute M. Gévry.


