Libérer la puissance de l’informatique quantique 

L’informatique quantique pourrait révolutionner la découverte de médicaments, le secteur de l’énergie, la cybersécurité et de nombreux autres domaines, car elle peut résoudre certains types de problèmes qui dépassent la capacité des ordinateurs conventionnels. Par contre, pour exploiter leur potentiel, il faut que ceux-ci atteignent une certaine échelle et un certain degré de fonctionnalité. 

«Pour que les ordinateurs quantiques soient vraiment utiles, j’ai vite compris que je devais me tourner vers le secteur privé», explique Stephanie Simmons, qui a fondé son entreprise, Photonic inc., pour tirer parti des avantages du silicium et de la compatibilité des photons avec les réseaux de télécommunication pour construire une plateforme d’informatique quantique extensible représentant un intérêt sur le plan commercial.

Stephanie Simmons, qui dirige le laboratoire de technologies quantiques au silicium à l’Université Simon-Fraser, a pu compter sur des salles blanches et de l’équipement de laboratoire financés par la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) afin de fabriquer et de mettre à l’essai les premières puces de silicium utilisées dans son système. Grâce à cette infrastructure de recherche, elle a également pu observer comment des particules soigneusement implantées dans le silicium pouvaient traiter de l’information et être connectées à des réseaux optiques en vue de renforcer la sécurité liée à la transmission d’informations sur de longues distances.

La chercheuse se souvient du moment où son laboratoire a réalisé la première mesure de spins en silicium, un élément clé de cette technologie, à l’aide d’un microscope de pointe conçu dans le cadre d’un travail de maîtrise. En une fin de semaine, son laboratoire a recueilli des données confirmant la viabilité de l’informatique quantique basée sur le silicium, faisant de la théorie une nouvelle réalité.

«Les investissements réalisés en amont par le Canada dans la formation et la recherche en quantique nous ont permis de commercialiser la physique comme jamais nous ne l’aurions imaginé», affirme Stephanie Simmons.

Photonic poursuit ses avancées et a même annoncé, au printemps 2024, qu’elle avait réalisé une séquence quantique entre des puces de modules distincts, ce qui constitue une démonstration de faisabilité fiable en ce qui a trait à sa plateforme d’informatique quantique distribuée.

Avec des bureaux au Canada, aux États-Unis et au Royaume-Uni et plus de 140 employés dans le monde, l'entreprise a obtenu un financement total de 140 millions de dollars américains et a conclu un partenariat avec Microsoft pour accélérer les progrès des technologies quantiques.

 

L’informatique quantique pourrait révolutionner la découverte de médicaments, le secteur de l’énergie, la cybersécurité et de nombreux autres domaines, car elle peut résoudre certains types de problèmes qui dépassent la capacité des ordinateurs conventionnels. Par contre, pour exploiter leur potentiel, il faut que ceux-ci atteignent une certaine échelle et un certain degré de fonctionnalité. 

«Pour que les ordinateurs quantiques soient vraiment utiles, j’ai vite compris que je devais me tourner vers le secteur privé», explique Stephanie Simmons, qui a fondé son entreprise, Photonic inc., pour tirer parti des avantages du silicium et de la compatibilité des photons avec les réseaux de télécommunication pour construire une plateforme d’informatique quantique extensible représentant un intérêt sur le plan commercial.

Stephanie Simmons, qui dirige le laboratoire de technologies quantiques au silicium à l’Université Simon-Fraser, a pu compter sur des salles blanches et de l’équipement de laboratoire financés par la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) afin de fabriquer et de mettre à l’essai les premières puces de silicium utilisées dans son système. Grâce à cette infrastructure de recherche, elle a également pu observer comment des particules soigneusement implantées dans le silicium pouvaient traiter de l’information et être connectées à des réseaux optiques en vue de renforcer la sécurité liée à la transmission d’informations sur de longues distances.

La chercheuse se souvient du moment où son laboratoire a réalisé la première mesure de spins en silicium, un élément clé de cette technologie, à l’aide d’un microscope de pointe conçu dans le cadre d’un travail de maîtrise. En une fin de semaine, son laboratoire a recueilli des données confirmant la viabilité de l’informatique quantique basée sur le silicium, faisant de la théorie une nouvelle réalité.

«Les investissements réalisés en amont par le Canada dans la formation et la recherche en quantique nous ont permis de commercialiser la physique comme jamais nous ne l’aurions imaginé», affirme Stephanie Simmons.

Photonic poursuit ses avancées et a même annoncé, au printemps 2024, qu’elle avait réalisé une séquence quantique entre des puces de modules distincts, ce qui constitue une démonstration de faisabilité fiable en ce qui a trait à sa plateforme d’informatique quantique distribuée.

Avec des bureaux au Canada, aux États-Unis et au Royaume-Uni et plus de 140 employés dans le monde, l'entreprise a obtenu un financement total de 140 millions de dollars américains et a conclu un partenariat avec Microsoft pour accélérer les progrès des technologies quantiques.