Mark Carney et François-Philippe Champagne : Le ministre des Finances, François-Philippe Champagne, serre la main du premier ministre Mark Carney après avoir prononcé son discours sur le budget. Crédit : The Canadian Press.

Mark Carney et François-Philippe Champagne : Le ministre des Finances, François-Philippe Champagne, serre la main du premier ministre Mark Carney après avoir prononcé son discours sur le budget. Crédit : The Canadian Press.

Mark Carney et François-Philippe Champagne : Le ministre des Finances, François-Philippe Champagne, serre la main du premier ministre Mark Carney après avoir prononcé son discours sur le budget. Crédit : The Canadian Press.

Mark Carney et François-Philippe Champagne : Le ministre des Finances, François-Philippe Champagne, serre la main du premier ministre Mark Carney après avoir prononcé son discours sur le budget. Crédit : The Canadian Press.

Éliza Robert
Polyvalente Le Carrefour

Le budget du Canada: l’heure de vérité

Le premier ministre Mark Carney a dévoilé son budget aux Canadiens le 4 novembre dernier. Il nous indique qu’il faudra se préparer à des «sacrifices» économiques.

«Pour être clairs, nous ne transformerons pas notre économie facilement en quelques mois. Cela demandera des sacrifices et prendra du temps», a mentionné M. Carney.

Certains sacrifices de ce budget affecteront les dépenses du gouvernement fédéral et commanderont la suppression de certains programmes. On va même supprimer 40 000 emplois dans la fonction publique.

Mark Carney et François-Philippe Champagne : Le ministre des Finances, François-Philippe Champagne, serre la main du premier ministre Mark Carney après avoir prononcé son discours sur le budget. Crédit : The Canadian Press.

Mark Carney et François-Philippe Champagne : Le ministre des Finances, François-Philippe Champagne, serre la main du premier ministre Mark Carney après avoir prononcé son discours sur le budget. Crédit : The Canadian Press.

La dette et les jeunes

Ce budget prévoit aussi une énorme dette qui sera portée par nous, les jeunes. En effet, le déficit atteindra 78 milliards de dollars pour l’année budgétaire 2025-2026 et s’ajoutera à la dette totale du Canada, qui s’élève à 1 619 trillions de dollars. Nous ne sommes pas encore sur le marché du travail et nous aurons à supporter cette importante dette.

Notre premier ministre affirme aussi qu’il souhaite doubler les exportations hors des États-Unis. Cela représenterait 300 milliards de dollars supplémentaires pour notre économie. Mais, cela pourra-t-il compenser les pertes économiques subies à la suite de l’imposition des tarifs douaniers américains? 

L'avenir politique et économique s'annonce incertain pour notre pays. Un vote de non-confiance sur le budget aurait pu déclencher des élections. Cependant, ce n’est pas la première tempête que le Canada a traversée, et tout ne s’est pas écroulé. Gardons espoir.