Celia Ong-Nehon Bikout
Polyvalente Le Carrefour
Longueuil, le 21 septembre 2025, une date inoubliable
Le dimanche 21 septembre 2025, dans le quartier Saint-Hubert de la Ville de Longueuil, le jeune Nooran Rezayi, âgé de seulement 15 ans, a été brusquement arraché à la vie lors d’une intervention policière qui a mal tourné.
Le Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) répondait à un appel signifiant la présence de jeunes gens possiblement armés lorsque, par un tir policier, le jeune homme s’est éteint. Pourtant, durant les fouilles, aucune arme à feu n’a été découverte sur Nooran.
Un goût amer
C’est donc sans surprise que ce drame laisse un goût amer à plusieurs personnes qui dénoncent une violence policière disproportionnée et injustifiée. Il est clair pour eux que rien ne justifie que Nooran ait perdu la vie lors d’une simple intervention. Dans les rues comme sur les réseaux sociaux, des milliers de personnes réclament justice et transparence dans cette affaire.
D’autre part, plusieurs citoyens et policiers soutiennent que la tragédie résulte malheureusement d’une erreur de jugement de la part de l’agent qui, à ce moment-là, était soumis à un stress extrême. Dans le cadre de cette affaire, étant donné que l’auteur du préjudice est un policier, une enquête est désormais ouverte et menée par le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI).
Cette situation tragique soulève l’idée du port de caméras par les policiers.
Malgré les sentiments mitigés, la communauté s’est réunie lors de veillées aux chandelles et de marches silencieuses pour honorer la mémoire de Nooran. D’ailleurs des fleurs, des messages et des bougies illuminent le lieu du drame, symbole d’un dernier hommage pour que la lumière de Nooran reste à jamais allumée.
