Assya Achaby et Frédérique Bourdon
École secondaire Du Versant

Pour une fois, sois toi

Dans notre monde d’aujourd’hui, beaucoup jugent souvent les autres sans vraiment les connaître. Ils se fient à ce qu’ils voient, aux apparences, à une attitude, à un simple détail et tout de suite, ils te rangent dans une case. 

Alors, par peur de ne pas être compris, on finit alors par se cacher derrière un masque, à jouer un rôle qui n’est pas vraiment le nôtre. Ce masque, au début protecteur, devient peu à peu une prison dont il est difficile de s’échapper.  

Derrière le masque

À force de vouloir plaire aux autres et, surtout, correspondre à leurs attentes pour éviter leurs critiques, on oublie qui l’on est vraiment, ce qu’on aime, ce qu’on pense. On se façonne, parfois dangereusement. Pourtant, derrière ce masque bien protégé, une part de nous souffre en silence, une lumière fragile qui n’attend qu’à être reconnue.

Imagine que tu prennes une pause de ce masque, que tu le retires, ne serait-ce que pour un instant. LIBERTÉ! Alors, donne ton opinion, habille-toi comme tu veux, exprime tes sentiments sans craindre le regard des autres. Cela ne coûte rien, et pourtant, ce simple geste peut te rapprocher un peu plus de toi-même. 

Difficile d’être soi-même

La situation est encore pire dans les écoles.  De plus en plus de jeunes se transforment juste pour être acceptés et pour plaire aux autres, mais au fond, cette adaptation forcée fait mal, vraiment très mal! Elle nous brise peu à peu de l’intérieur jusqu’à nous faire oublier qui nous sommes. Le jour où ce masque tombera, tout changera, les gens verront la vraie personne qui se cache derrière.  

Partout, même à l’école, on valorise le sentiment d’appartenance. Alors, on essaye de s’intégrer, à se faire remarquer. À force de vouloir être parfait, la pression devient trop forte et écrasante et, un jour, tout finit par exploser. Certains finissent par sombrer dans la dépression, juste parce qu’ils ont voulu trop plaire.

Juger pour juger et pointer du doigt les autres, tout cela ne sert à rien.  Être soi-même dans un monde qui juge, c’est difficile, mais c’est aussi, sans doute, la plus belle des libertés.