Olivier Scott
École secondaire Du Versant
L’équipe juvénile de football Vortex: une motivation inébranlable
Huit défaites, zéro victoire. Deux touchés en une saison. Pour plusieurs, une telle situation pourrait sembler malheureuse, décourageante et démotivante. Pourtant, pour nous, les joueurs de l’équipe juvénile de football du Vortex, nous l’avons vu différemment.
Chacune des défaites devenait une source de motivation, une raison de plus de prendre part aux entraînements et d’améliorer nos pratiques pour devenir des champions tant individuellement qu’en équipe.
Les finissants de 5e secondaire membres de l’équipe de football le Vortex de l’école secondaires Du Versant.
Les finissants de 5e secondaire membres de l’équipe de football le Vortex de l’école secondaires Du Versant.
Malgré le petit nombre de joueurs que compte notre équipe, ce qui menait rapidement à la fatigue, nous jouions à deux positions au cours d’un même match. Ce sont aussi ces mêmes embûches qui ont créé cette chimie entre les joueurs et les entraîneurs.
Dévouement et motivation
Nos entraîneurs étaient peu nombreux, mais, à mon avis, leur dévouement et leur motivation sont rapidement devenus une véritable source d’inspiration qui nous a poussés à nous dépasser. Après une mauvaise partie, l’équipe paraissait parfois affaiblie, mais nous avions appris à nous relever et à continuer à progresser.
À la pratique suivante, l’envie de jouer n’était pas présente. C’est grâce à nos entraîneurs, Joël Ladouceur, et ses assistants que nous pouvions constater nos progrès, retrouver une attitude positive sur le terrain, car le Vortex n’a jamais baissé la tête peu importe ses adversaires.
Le Vortex de l’école secondaire Du Versant lors d’un entraînement.
Le Vortex de l’école secondaire Du Versant lors d’un entraînement.
Pour ma part j’ai commencé à jouer au football cette année sans vraiment savoir à quoi m’attendre. J’avais bien évidemment entendu parler des défaites de l’équipe, mais mon envie de jouer demeurait intacte. Je ne connaissais que peu de joueurs et le sport, en soi, m’était inconnu.
Dans mon équipe, j’ai vu des coéquipiers déterminés à mes côtés qui sont même devenus de nouveaux amis. Pendant les parties, je voyais mon équipe d’entraîneurs tellement investie que j’aurais souhaité que cette saison dure plus longtemps.
Quand on parle du Vortex, on entend toujours parler de nos défaites, mais quand on regarde plus loin, on voit une équipe soudée qui ne baisse jamais les bras. Le Vortex, en fait, c’est une famille.
