Un fleuron québécois...

En 1974, la clinique médicale de la Faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke devenait le Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke, le CHUS alors composé uniquement de l’Hôpital Fleurimont. Cette ouverture marquait la réalisation du rêve d’hommes et de femmes qui souhaitaient offrir un milieu de soins de pointe en dehors des grands centres de Montréal et Québec. Depuis ce temps, les populations locales, régionales, québécoises et même hors Québec profitent de ce fleuron où l’enseignement, les soins cliniques et la recherche sont parfaitement intégrés.
En cette année d’anniversaire, il faut honorer les pionnières et pionniers et saluer leur vision. Il faut aussi souligner l’apport de toutes les personnes qui leur ont succédé et ont fait grandir l’expertise qui s’y trouve. 
L’aventure est loin d’être terminée. Avec la qualité des hommes et des femmes qui œuvrent toujours au CHUS – Hôpital Fleurimont et au CHUS – Hôtel-Dieu de Sherbrooke, l’histoire se poursuivra pour offrir le meilleur milieu de soins possible à la population. D’autres innovations, appareils de pointe et techniques de soins émergeront de la recherche, de l’enseignement et de la gestion propre à un centre hospitalier universitaire et s’ajouteront au palmarès du CHUS. La communauté du CHUS grandira encore grâce à l’arrivée de collègues de grand talent. Les médecins de demain ainsi que les professionnels et professionnelles en soins continueront d’y apprendre alors que chercheurs et chercheuses permettront de toujours être à l’avant-garde.

Célébrons notre hôpital universitaire, un des cinq au Québec, et la chance que nous avons, comme citoyens et citoyennes, de profiter de ce joyau.
Merci à nos partenaires financiers pour la réalisation de ce dossier publicitaire.
Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke 2024

Une vision complémentaire

LE CHUS AU FIL DU TEMPS...

1961 Création de la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke.

1967 Nomination de Madeleine Côté au poste de directrice générale de la Clinique de l’Université de Sherbrooke. Elle deviendra la première directrice générale du CHUS.

1969 Ouverture officielle de la Clinique de l’Université de Sherbrooke.

1974 Transformation de la Clinique de l’Université de Sherbrooke en Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke.

1977 Création de la Fondation du CHUS. En 47 ans, plus de 100 millions $ ont été versés par la Fondation.

1980 Regroupement régional des laboratoires sous l’appellation Les laboratoires du CHUS et création du Centre de recherche du CHUS (CRCHUS).

1995 Création du CUSE, le Centre universitaire de santé de l’Estrie.

1998 Inauguration des nouveaux locaux du premier agrandissement du CRCHUS.

2000 Retour au nom Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS) qui regroupe désormais le CHUS – Hôpital Fleurimont et le CHUS – Hôtel-Dieu de Sherbrooke.

2003 Implantation du Réseau universitaire intégré de santé (RUIS) de Sherbrooke, conférant au CHUS son rôle suprarégional.

2006 Inauguration du Centre d’expertise en santé de Sherbrooke. Un autre partenariat entre l’Université de Sherbrooke et le CHUS. Le CSSS-IUGS était aussi un des membres fondateurs.

2008 Inauguration de l’agrandissement du CHUS – Hôtel-Dieu de Sherbrooke.

2012 Inauguration du premier cyclotron TR-24 au monde pour produire des radio-isotopes permettant de mieux diagnostiquer diverses maladies.

2014 Inauguration du deuxième agrandissement du CRCHUS qui a porté durant quelques années le nom de Centre de recherche Étienne-Lebel en hommage à un de ses fondateurs.

2015 Création du CIUSSS de l’Estrie – CHUS qui regroupe tous les établissements de santé et de services sociaux de l’Estrie. Le nom CHUS est conservé dans le nom de la nouvelle entité.

2019 Premières investigations cliniques au monde avec les 68Ga-PSMA et 68Ga-DOTATATE utilisant le gallium-68 produit à grande échelle par cyclotron.

2021 Inauguration du premier TEP Scan exclusivement dédié à la recherche.

2024 Création de Santé Québec.

2025-2026 Concrétisation du Centre mère-enfant et urgence. Le bâtiment portera le nom de Pavillon Enfant Soleil.

...et l'histoire se poursuit.

Le rôle essentiel de la population

Vrai ou faux?

Le CHUS a été le premier modèle d’hôpital universitaire au Québec?

Vrai - Un modèle audacieux à l’époque qui se basait sur l’expérience américaine de certaines grandes villes, dont Chicago. On a longtemps cru qu’il était impossible d’implanter un projet comme le CHUS en région. Aujourd’hui, les activités cliniques, d’enseignement et de recherche y sont très bien intégrées.

Vrai ou faux?

Le CHUS a d’abord été un hôpital psychiatrique?

Faux - Bien que le gouvernement de l’Union nationale ait projeté que le premier bâtiment, le Pavillon Saint-Georges, devienne un hôpital psychiatrique de 400 lits, le projet ne se concrétisera pas. À la suite de l’élection suivante, le Parti libéral a modifié le projet pour en faire un hôpital universitaire.

En quelle année le CHUS est-il devenu un hôpital sans fumée?

1974 | 1981 | 1987 | 1992

1992 - Bien que les règles soient beaucoup plus strictes maintenant, ce n’est qu’en 1992 que le CHUS devient un hôpital sans fumée. Entre 1974 et 1992, il n’était donc pas rare de voir des patientes ou patients et des membres du personnel fumer dans les corridors, les ascenseurs et même dans les chambres.

En 2008, l’agrandissement du CHUS – Hôtel-Dieu de Sherbrooke a été inauguré. Combien a coûté à l’époque ce projet majeur?

• 120 millions
• 250 millions
• 500 millions

120 millions $ - L’agrandissement a permis d’améliorer notamment les unités d’ophtalmologie, de gériatrie et d’orthopédie. L’agrandissement a également permis d’améliorer la présence universitaire grâce à l’ajout de classes et d’espaces pour la recherche.

La concrétisation de ce projet a marqué l’aboutissement d’une importante mobilisation de la direction et du conseil d’administration du CHUS, de l’Université de Sherbrooke et de la communauté politique afin de conserver l’Hôtel-Dieu au centre-ville de Sherbrooke.

Le CHUS a toujours été un milieu d’enseignement. En 1977-1978, quel est le taux d’admission des femmes en médecine à l’Université de Sherbrooke?

• 15 %
• 33 %
• 44 %

44 % - Dès les débuts des activités du CHUS, des dirigeantes et travailleuses font avancer la cause féminine. La première directrice générale, Madeleine Côté, menace même de démissionner si des femmes ne sont pas admises dans la première cohorte de la Faculté de médecine.

Bien des années plus tard, Patricia Gauthier deviendra la première femme à occuper les fonctions de directrice des finances d’un établissement hospitalier. Elle deviendra par la suite, directrice générale du CHUS et présidente-directrice générale du CIUSSS de l’Estrie – CHUS.

Nos bénévoles, des partenaires d'exception

Le saviez-vous?

En 1995, le Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS) a porté le nom de Centre universitaire de santé de l’Estrie (CUSE)? Cette appellation aura été de courte durée, puisque 5 ans après, en 2000, l’établissement reprenait son nom original : le CHUS. Quant au Centre de recherche du CHUS, il s’est aussi appelé Centre de recherche Étienne-Lebel durant quelques années lorsqu’en 2005, l’année de son 25e anniversaire, on a souhaité honorer l’un de ses fondateurs.

Le saviez-vous...

Le CHUS a été le premier établissement au Québec et le second au Canada à acquérir un scalpel gamma. Le traitement par scalpel gamma permet de traiter une lésion cérébrale en l’exposant à des radiations très précises. Il est efficace et sécuritaire et se veut une solution de rechange à la neurochirurgie ouverte traditionnelle. Contrairement à la radiothérapie courante, la radiochirurgie par scalpel gamma ne requiert qu’une seule dose de radiations.

Le saviez-vous...

Le CHUS a toujours été ouvert sur le monde. Plusieurs chercheurs et chercheuses de nombreux pays ont œuvré au centre de recherche au fil des ans. De plus, le CHUS a créé des partenariats avec différents hôpitaux français pour partager des connaissances. Par exemple, en 2003, le CHUS et le Centre hospitalier universitaire de Montpellier ont signé une convention de jumelage. Encore dernièrement, des échanges ont eu lieu avec l’Établissement public de santé Barthélemy Durand.

Le saviez-vous...

La Fondation du CHUS a versé plus de 100 millions de dollars au CHUS depuis sa création en 1977. Au cours des cinq dernières années, elle a notamment financé ceci :

  • mammographes à capteur direct
  • robot Da Vinci (utilisé lors de certaines chirurgies)
  • armoires chauffantes pour couvertures en oncologie
  • chaire de recherche sur la maladie de Lyme et les infections émergentes
  • tomographes à émission de positrons (TEP-CT)
  • fauteuils multifonctionnels en pédiatrie

Chaque année, la Fondation du CHUS finance l’achat d’équipements de haute technologie, soutient la recherche médicale et des projets d'humanisation des soins pour le bien-être des usagers et des usagères.

Le saviez-vous...

En 2012, le Centre de recherche Étienne-Lebel (aujourd’hui connu sous le nom Centre de recherche du CHUS) inaugurait le premier cyclotron TR-24 au monde spécialement conçu pour la production du technétium-99m, un radio-isotope permettant diverses investigations cliniques. Cette nouvelle technologie permettait aussi de réduire l’impact environnemental de la production de radio-isotopes auparavant faite par réacteurs nucléaires.

En 2020, première production du 68Ga-DOTATATE utilisant le gallium-68 produit en redondance par les cyclotrons du Centre de recherche du CHUS (TR-19 et TR-24) pour une utilisation routinière en clinique. Le Centre est le premier au Canada à produire le gallium-68 par cyclotron à grande échelle.

Et ce n’est pas fini, s’ajoutera sous peu un environnement de travail à la fine pointe, le Pavillon Enfant Soleil ainsi qu’un tout nouvel environnement d’urgence tertiaire…

Une communauté qui s'implique