Quand le modèle coopératif
favorise l’accompagnement
Quand le modèle coopératif
favorise l’accompagnement
Quelques-uns des employés de la Coopérative funéraire de l'Estrie/Résidences funéraires CASS. Près de 100 personnes accompagnement les familles endeuillées, dès le premier appel jusqu'aux funérailles.
Célébrer 50 ans d’histoire, pour une entreprise, c’est quelque chose! Il y a de quoi être fier, bien sûr, mais cette fierté s’accompagne de la responsabilité de demeurer à la hauteur de la confiance témoignée par les familles endeuillées depuis des décennies. Le modèle coopératif contribue largement à ce succès, permettant de voir assez loin devant pour imaginer un autre 50 ans d’histoire!
Partie de rien en 1974, la Coopérative funéraire de l’Estrie est un incontournable en région.
Le modèle d’affaires coopératif répond aux besoins exprimés dans la communauté. Au départ, le modèle se voulait une réaction aux prix exagérés de l’industrie funéraire : pour avoir des funérailles dignes à coûts moindres, des gens se sont mobilisés, créant les premières coopératives funéraires. Elles ont eu indéniablement un effet régulateur sur les prix dans ce secteur d’activité.
Au fil du temps, les besoins ont évolué. En 2011, le libellé de notre mission a été revu et adopté en assemblée générale extraordinaire. Évidemment, les mots « répondre aux besoins des membres s’y retrouvaient. Voilà qu’un petit mot s’est ajouté : répondre aux besoins réels des gens devenait un phare pour guider les actions. Ça peut sembler simple, mais pour réellement saisir ce dont les gens s’attendent de nous, il faut de l’écoute, de l’ouverture et, surtout, la capacité d’entrer en communication avec ces personnes endeuillées, de façon à déceler des besoins qui ne sont parfois pas clairement nommés.
La société évolue, nos services également. Ils sont plus personnalisés pour mieux célébrer la vie des êtres chers qui nous quittent. Les rites funéraires doivent avoir du sens pour les gens concernés, quels que soient leurs croyances, leur religion, leur mode de vie. C’est notamment pour cela que nous sommes allés à la rencontre des différentes communautés culturelles désormais établies en Estrie. Afin qu’elles trouvent chez nous une oreille attentive à leurs besoins.
Une autre grande force du modèle coopératif, c’est qu’on réinvestit tout le temps dans la dynamique de notre mission. Une coopérative n’est pas là pour enrichir ses actionnaires ou accumuler des profits : elle vise évidemment la rentabilité, question de pérennité, mais elle utilise les surplus pour améliorer les services tout en redonnant à sa communauté. Avec nos fonds créés pour le 50e, nous nous assurons justement de laisser notre trace pour longtemps!
Célébrer 50 ans d’histoire, pour une entreprise, c’est quelque chose! Il y a de quoi être fier, bien sûr, mais cette fierté s’accompagne de la responsabilité de demeurer à la hauteur de la confiance témoignée par les familles endeuillées depuis des décennies. Le modèle coopératif contribue largement à ce succès, permettant de voir assez loin devant pour imaginer un autre 50 ans d’histoire!
Partie de rien en 1974, la Coopérative funéraire de l’Estrie est un incontournable en région.
Le modèle d’affaires coopératif répond aux besoins exprimés dans la communauté. Au départ, le modèle se voulait une réaction aux prix exagérés de l’industrie funéraire : pour avoir des funérailles dignes à coûts moindres, des gens se sont mobilisés, créant les premières coopératives funéraires. Elles ont eu indéniablement un effet régulateur sur les prix dans ce secteur d’activité.
Au fil du temps, les besoins ont évolué. En 2011, le libellé de notre mission a été revu et adopté en assemblée générale extraordinaire. Évidemment les mots « répondre aux besoins des membres s’y retrouvaient. Voilà qu’un petit mot s’est ajouté : répondre aux besoins réels des gens devenait un phare pour guider les actions. Ça peut sembler simple, mais pour réellement saisir ce dont les gens s’attendent de nous, il faut de l’écoute, de l’ouverture et, surtout, la capacité d’entrer en communication avec ces personnes endeuillées, de façon à déceler des besoins qui ne sont parfois pas clairement nommés.
La société évolue, nos services également. Ils sont plus personnalisés pour mieux célébrer la vie des êtres chers qui nous quittent. Les rites funéraires doivent avoir du sens pour les gens concernés, quels que soient leurs croyances, leur religion, leur mode de vie. C’est notamment pour cela que nous sommes allés à la rencontre des différentes communautés culturelles désormais établies en Estrie. Afin qu’elles trouvent chez nous une oreille attentive à leurs besoins.
Une autre grande force du modèle coopératif, c’est qu’on réinvestit tout le temps dans la dynamique de notre mission. Une coopérative n’est pas là pour enrichir ses actionnaires ou accumuler des profits : elle vise évidemment la rentabilité, question de pérennité, mais elle utilise les surplus pour améliorer les services tout en redonnant à sa communauté. Avec nos fonds créés pour le 50e, nous nous assurons justement de laisser notre trace pour longtemps!
L'équipe de direction :
François Fouquet : directeur général
Manon Thibodeau : directrice générale adjointe et directrice des services aux familles
Steve McConnell : directeur des opérations
Marie-Pierre Bouchard : directrice des activités funéraires et cimetières
Manon Duval : directrice adjointe aux services aux familles
Le conseil d'administration :
Michel Lafleur : président
Charles Auger : vice-président
Manon Leriche : secrétaire
Normand Domingue : trésorier
Bernard McNicoll, Francine Archambault, Daniel-Louis Bilodeau, Bernadette Doyon, Patrice Dupont et Roch Labbé, administrateurs
L'équipe de directions
François Fouquet : directeur général
Manon Thibodeau : directrice générale adjointe et directrice des services aux familles
Steve McConnell : directeur des opérations
Marie-Pierre Bouchard : directrice des activités funéraires et cimetières
Manon Duval : directrice adjointe aux services aux familles
Le conseil d'administration:
Michel Lafleur : président
Charles Auger : vice-président
Manon Leriche : secrétaire
Normand Domingue : trésorier
Bernard McNicoll, Francine Archambault, Daniel-Louis Bilodeau, Bernadette Doyon, Patrice Dupont et Roch Labbé, administrateurs
Charte d’incorporation obtenue le 23 novembre. Assemblée de création le 12 décembre. Le premier président : Gérard Gosselin.
Achat du bâtiment du 530 rue Prospect. Le siège social y sera jusqu’en 2007.
Obtention du permis pour la construction du premier four crématoire (rue Prospect).
Acquisition d’un premier centre de service au 1011 rue Galt Ouest à Sherbrooke.
Un nouveau centre est ouvert à Windsor. En 1994, la Coopérative achètera la Résidence funéraire Antonio Boisvert et fils à Windsor.
Acquisition de l’entreprise Les Jardins du souvenir. Les centres de service passent alors de 3 à 7, dont les salons de Brompton et de East Angus. Cet achat permet d’ajouter un cimetière, un mausolée et un crématorium dans les actifs de la Coopérative (tous situés sur l’actuel site du complexe de la rue du 24-Juin).
Ajout d’un centre de service à Weedon à la suite d’un transfert de territoire de la Coopérative la Québécoise de la Beauce.
Achat des actifs du Centre funéraire coopératif d’Asbestos (Val-des-Sources).
Inauguration du complexe du 485 de la rue du 24-Juin. On y retrouve quatre salons, une chapelle et quatre salles de réception.
Inauguration du cimetière naturel sur un terrain boisé de 4 hectares derrière le complexe principal sur la rue du 24-Juin. C’est une innovation dans le milieu des sépultures.
Achat de l’entreprise centenaire Les Résidences funéraires Cass inc. qui dessert la clientèle anglophone sur le territoire. Six centres de service sont ajoutés.
50 ans plus tard, la Coopérative funéraire accompagne près de 1500 familles endeuillées annuellement.
Deux dévoilements qui honorent des bâtisseurs.
La cour intérieure du complexe principal devient l’Atrium Michel Merango, auteur de livres sur la dynamique coopérative, ancien président du CA de la Coopérative funéraire de l’Estrie et aussi le tout premier président du CA et membre fondateur de la Fédération des coopératives funéraires du Québec.
La plaque de l’Allée des bâtisseurs honore les efforts de tous ces gens, d’hier à aujourd’hui, qui s’investissent pour la Coopérative. On la retrouve devant une allée de catalpas, de magnifiques grands arbres qui forment une haie d’honneur. Ces arbres, comme bien d’autres sur le site, ont été cultivés puis remis à la Coopérative par son tout premier membre, Gérard Gosselin.
L’accompagnement est une dynamique qui évolue
Écoute, empathie, discrétion, respect… Des qualités omniprésentes à la Coopérative funéraire de l’Estrie. À partir du moment où l’on fait appel à ses services, c’est toute une équipe de différents professionnels qui s’activent et prennent le relais pour accompagner les endeuillés.
« Le premier contact est souvent téléphonique. Il est alors crucial pour nos employés ou nos partenaires qui prennent l’appel d’établir dès lors une relation de confiance. Les gens sont parfois désemparés, se retrouvant dans un environnement qu’ils ne connaissent pas vraiment. C’est souvent une première expérience du genre, il faut donc prendre le temps voulu pour leur donner les informations nécessaires. C’est aussi notre première occasion d’offrir nos condoléances et de mettre la table pour les autres services à venir », explique Manon Thibodeau, directrice des services aux familles.
L’équipe des brancardiers va par la suite chercher la défunte ou le défunt. « De plus en plus souvent, l’acte se déroule au domicile de la personne décédée. Il s’installe alors une dynamique basée sur le respect, le souci de l’autre. Prendre le temps devient souvent un besoin. Les membres de la famille font partie de cette dynamique. Ils doivent sentir qu’ils y ont une place. Celle qu’ils veulent prendre, en fait. »
Puis, c’est la rencontre avec la conseillère ou le conseiller aux familles. « La discussion s’ouvre alors sur les volontés par rapport à la tenue ou non de rituels funéraires. Les options sont présentées, sans pression, de façon à brosser le portrait des possibles. La décision revient à la famille, en bout de piste. On souhaite éviter que les familles nous reviennent en disant avoir su qu’on pouvait faire ceci ou cela… La personnalisation est privilégiée dans nos échanges. Il faut être très attentif : en peu de temps, on doit comprendre la dynamique familiale et la place qu’occupait la personne décédée, afin de bien guider les gens et répondre à leurs besoins réels. »
Au moment des funérailles, l’équipe est à la fois présente et effacée. « On aime bien entendre des responsables de famille nous dire : on a été bien accompagnés, mais assez discrètement pour nous laisser vivre le moment! Notre rôle n’est pas de prendre la place de la famille, mais de la supporter. »
Grâce à des partenaires, la Coopérative funéraire de l’Estrie offre beaucoup d’accompagnement par la suite pour les personnes endeuillées. « On travaille avec une psychothérapeute, avec nous depuis 15 ans, qui fait des suivis de groupe et individuels. Avec Bedon & Bout’chou, on offre du soutien pour enfants endeuillés adapté à leur âge. On propose aussi de l’aide virtuelle grâce à un autre partenariat, afin d’offrir l’éventail de possibilités selon les besoins. » Les membres de la Coopérative ont aussi accès à de la documentation et à des outils.
« Dans les prochaines années, on vise à diversifier nos services, notamment ceux de thérapie. On pense à un genre de café dialogue où les gens pourraient venir quand ils en ressentent le besoin. Grâce à notre cimetière naturel, on pourrait aussi proposer de l’écothérapie, une approche thérapeutique en pleine nature. L’art thérapie, en axant sur la créativité, est une autre avenue qu’on étudie actuellement », explique Manon Thibodeau.
Dans l’esprit de personnaliser la cérémonie, la Coopérative regarde d’autres lieux. Elle a actuellement une entente avec la Halte des Pèlerins, à Sherbrooke, et est ouverte à d’autres collaborations du genre, toujours pour répondre aux besoins réels des familles.
Des programmes uniques
Programme de solidarité
En accord avec ses valeurs d’entraide et de solidarité, le réseau des coopératives funéraires du Québec a voulu démontrer son soutien aux parents en deuil en créant le programme Solidarité. Ce programme permet d’offrir gratuitement une gamme de services funéraires lors du décès d’un enfant de moins de 18 ans.
Programme Héritage
Des gestes concrets sont posés par la Coopérative funéraire de l’Estrie pour réduire le réchauffement climatique et contribuer à protéger l'environnement, au Québec et dans deux pays du Sud. Le programme Héritage permet :
- de planter un arbre à la mémoire de chaque personne décédée ayant utilisé les services de la Coopérative;
- d'offrir aux familles et aux proches la possibilité de contribuer à la plantation d'arbres supplémentaires à la mémoire de l'être cher via l'avis de décès;
- de réaliser des funérailles « carbone neutre » en plantant un nombre d'arbres suffisant pour compenser l'émission des gaz à effet de serre de toute la flotte automobile utilisée pour la prestation des funérailles d'un client;
- de favoriser l'intercoopération au Québec par le support de coopératives forestières du Saguenay et de la Gaspésie;
- de favoriser l'intercoopération nord-sud par le soutien de coopératives forestières du Guatemala et du Honduras.
Quelques témoignages
Quelques témoignages
Un leg pour l'avenir
Pour ses 50 ans, la Coopérative funéraire de l’Estrie a eu envie de marquer le temps et de se projeter dans l’avenir. « Plutôt que de faire une grande fête, on a misé sur quelque chose de durable, aidant et utile pour plusieurs années : on a créé trois fonds qui auront des retombées pour longtemps », explique le directeur général de la Coopérative, François Fouquet.
- Le Fonds Coopérative funéraire de l’Estrie de Philanthropie Estrie: la Coopérative a mis en place un fonds de 50 000 $ et les intérêts, environ 2500 $ par année, seront versés à un organisme communautaire choisi par le CA de la Coopérative. « Nous privilégierons des organismes en lien avec les soins de fin de vie, des soins liés directement aux familles. » Comme le capital demeure intouché, il n’y a pas de fin prévisible à ce retour dans la communauté.
- Le Fonds lié à la Fondation de l’Université de Sherbrooke : 25 000 $ y ont été injectés, et les intérêts de 1000 $ par année seront versés en bourse à un étudiant en maîtrise de l’UdeS dont le sujet concerne la fin de vie, la condition humaine, etc.
- Le Fonds avec le Musée de l’histoire de Sherbrooke : toutes les archives de la Coopérative s’y retrouvent désormais, ce qui permet de garder une trace dans l’histoire de Sherbrooke.
