Un dernier mandat pour James Johnston et Bertrand Ménard

Photo: Corporation du Pays de l'ardoise

Photo: Corporation du Pays de l'ardoise

Un long parcours en politique prend fin pour James Johnston, maire du Canton de Melbourne

Les élections de novembre prochain marqueront pour certains élus la fin d’un long parcours politique. C’est notamment le cas du maire du Canton de Melbourne, James Johnston.

De génération en génération

La famille Johnston a une ferme dans le Canton de Melbourne depuis 1840. Elle est située sur… le chemin Johnston ! « Bien des routes et des chemins ont ainsi été nommés aux noms des premières familles qui y ont résidé », fait remarquer James Johnston qui représente la 4e génération à la tête de la ferme laitière familiale.

James Johnston lors des élections de 2021.

James Johnston lors des élections de 2021.

Tout comme il a pris la relève de son père en agriculture, il a aussi suivi ses traces en politique municipale. « Mon père s’est longtemps impliqué. Il a notamment été maire dans les années 60. Au début des années 80, lorsqu’il a décidé de ne pas renouveler son mandat comme conseiller municipal, il m’a invité à me présenter. » Une autre tradition familiale se poursuivait ! « Par contre, aux élections de 1986, j’ai décidé de ne pas briguer de nouveau mandat; avec mes obligations familiales et le travail à la ferme, je manquais de temps. » Mais l’appel de la politique se fera bientôt sentir… En 1990, James Johnston est élu conseiller municipal. En 2009, il sera élu maire, poste qu’il occupe toujours.

S’il est présenté au poste de conseiller, puis de maire, c’est parce qu’il avait des idées à amener. « Je pense notamment à l’acquisition, par la municipalité, d’une niveleuse, puis d’une seconde, et de la construction du garage pour les entreposer. On a une centaine de kilomètres de chemins en gravier, je trouvais important d’offrir aux citoyens des routes sécuritaires et entretenues. »

Avec les années, il a appris à davantage écouter. « Le bon fonctionnement d’une municipalité, c’est vraiment un travail d’équipe. Il y a les gens élus, mais aussi l’équipe permanente. Je pense notamment à notre directrice générale, Cindy Jones, qui accomplit tout un boulot. Elle connaît tous les rouages du monde municipal; elle peut répondre à nos questions, nous aiguiller vers les bonnes ressources, etc. Il y a aussi Jason Badger, responsable de la voirie, qui joue un rôle important; avec 95% du territoire qui est agricole, donc avec beaucoup de routes de campagne avec plusieurs chemins de gravier, son bon travail est essentiel. On a vraiment de la chance au Canton de Melbourne : tout le monde, élus et employés municipaux, travaille dans le même objectif : on veut aider le plus de citoyens possible. » Les plaintes citoyennes sont d’ailleurs rares au Canton de Melbourne. « Ou les gens sont timides, ou, de façon générale, les gens sont contents! Toute l’équipe, on travaille d’ailleurs dans ce sens », note-t-il avec fierté.

En 2017, la directrice générale de la municipalité, Cindy Jones, remettant une plaque à M. Johnston pour ses 30 ans en politique municipale.

En 2017, la directrice générale de la municipalité, Cindy Jones, remettant une plaque à M. Johnston pour ses 30 ans en politique municipale.

Au fil de ses années comme maire, James Johnston a aussi travaillé avec les municipalités environnantes, tout particulièrement avec Richmond et le Canton de Cleveland. « Là aussi, c’est un beau travail de collaboration. On est élu par nos citoyens pour veiller à leurs intérêts, mais on est aussi capable de voir plus grand et de prendre des décisions qui seront profitables pour toute la région de Richmond. En unissant nos forces, on peut aussi faire plus ou en offrir davantage à nos citoyens. Pour des enjeux majeurs comme la Sécurité publique ou la Régie des incendies, les ententes intermunicipales sont vraiment un atout », croit-il.

Photo prise lors de la finalisation de la construction du réseau internet de la fibre optique par Cooptel.

Photo prise lors de la finalisation de la construction du réseau internet de la fibre optique par Cooptel.

Après une trentaine d’années d’engagement en politique municipale, James Johnston sent qu’il est temps de laisser la place à quelqu’un d’autre. Ce ne sera pas une retraite pour autant, puisque l’homme de 74 ans continuera à travailler, jour après jour, à la ferme familiale comptant 400 acres de terrain et 70 vaches laitières. « J’ai encore ce même plaisir à travailler dans les champs, en plein air. Avoir une ferme laitière, c’est donner des soins aux animaux deux fois par jour. Il y a aussi les champs d’orge et de maïs à cultiver. Ce sont de longues journées, mais j’adore cela. Ça fait partie de mon quotidien depuis toujours! » 

Cette passion de l’agriculture, il l’a transmise à son fils, aujourd’hui copropriétaire de la ferme, et 5e génération de Johnston cultivant dans le Canton de Melbourne. « Ses trois enfants sont encore jeunes, mais déjà, ils adorent venir à la ferme. Ce serait vraiment bien d’avoir une 6e génération! »  

De génération en génération

La famille Johnston a une ferme dans le Canton de Melbourne depuis 1840. Elle est située sur… le chemin Johnston ! « Bien des routes et des chemins ont ainsi été nommés aux noms des premières familles qui y ont résidé », fait remarquer James Johnston qui représente la 4e génération à la tête de la ferme laitière familiale.

James Johnston lors des élections de 2021.

James Johnston lors des élections de 2021.

Tout comme il a pris la relève de son père en agriculture, il a aussi suivi ses traces en politique municipale. « Mon père s’est longtemps impliqué. Il a notamment été maire dans les années 60. Au début des années 80, lorsqu’il a décidé de ne pas renouveler son mandat comme conseiller municipal, il m’a invité à me présenter. » Une autre tradition familiale se poursuivait ! « Par contre, aux élections de 1986, j’ai décidé de ne pas briguer de nouveau mandat; avec mes obligations familiales et le travail à la ferme, je manquais de temps. » Mais l’appel de la politique se fera bientôt sentir… En 1990, James Johnston est élu conseiller municipal. En 2009, il sera élu maire, poste qu’il occupe toujours.

S’il est présenté au poste de conseiller, puis de maire, c’est parce qu’il avait des idées à amener. « Je pense notamment à l’acquisition, par la municipalité, d’une niveleuse, puis d’une seconde, et de la construction du garage pour les entreposer. On a une centaine de kilomètres de chemins en gravier, je trouvais important d’offrir aux citoyens des routes sécuritaires et entretenues. »

Avec les années, il a appris à davantage écouter. « Le bon fonctionnement d’une municipalité, c’est vraiment un travail d’équipe. Il y a les gens élus, mais aussi l’équipe permanente. Je pense notamment à notre directrice générale, Cindy Jones, qui accomplit tout un boulot. Elle connaît tous les rouages du monde municipal; elle peut répondre à nos questions, nous aiguiller vers les bonnes ressources, etc. Il y a aussi Jason Badger, responsable de la voirie, qui joue un rôle important; avec 95% du territoire qui est agricole, donc avec beaucoup de routes de campagne avec plusieurs chemins de gravier, son bon travail est essentiel. On a vraiment de la chance au Canton de Melbourne : tout le monde, élus et employés municipaux, travaille dans le même objectif : on veut aider le plus possible le plus de citoyens possible. » Les plaintes citoyennes sont d’ailleurs rares au Canton de Melbourne. « Ou les gens sont timides, ou de façon générale, les gens sont contents! Toute l’équipe, on travaille d’ailleurs dans ce sens », note-t-il avec fierté.

En 2017, la directrice générale de la municipalité, Cindy Jones, remettant une plaque à M. Johnston pour ses 30 ans en politique municipale.

En 2017, la directrice générale de la municipalité, Cindy Jones, remettant une plaque à M. Johnston pour ses 30 ans en politique municipale.

Au fil de ses années comme maire, James Johnston a aussi travaillé avec les municipalités environnantes, tout particulièrement avec Richmond et le Canton de Cleveland. « Là aussi, c’est un beau travail de collaboration. On est élu par nos citoyens pour veiller à leurs intérêts, mais on est aussi capable de voir plus grand et de prendre des décisions qui seront profitables pour toute la région de Richmond. En unissant nos forces, on peut aussi faire plus ou en offrir davantage à nos citoyens. Pour des enjeux majeurs comme la Sécurité publique ou la Régie des incendies, les ententes intermunicipales sont vraiment un atout », croit-il.

Photo prise lors de la finalisation de la construction du réseau internet de la fibre optique par Cooptel.

Photo prise lors de la finalisation de la construction du réseau internet de la fibre optique par Cooptel.

Après une trentaine d’années d’engagement en politique municipale, James Johnston sent qu’il est temps de laisser la place à quelqu’un d’autre. Ce ne sera pas une retraite pour autant, puisque l’homme de 74 ans continuera à travailler, jour après jour, à la ferme familiale comptant 400 acres de terrain et 70 vaches laitières. « J’ai encore ce même plaisir à travailler dans les champs, en plein air. Avoir une ferme laitière, c’est donner des soins aux animaux deux fois par jour. Il y a aussi les champs d’orge et de maïs à cultiver. Ce sont de longues journées, mais j’adore cela. Ça fait partie de mon quotidien depuis toujours! » 

Cette passion de l’agriculture, il l’a transmise à son fils, aujourd’hui copropriétaire de la ferme, et 5e génération de Johnston cultivant dans le Canton de Melbourne. « Ses trois enfants sont encore jeunes, mais déjà, ils adorent venir à la ferme. Ce serait vraiment bien d’avoir une 6e génération! »  

Le sentiment du devoir accompli pour Bertrand Ménard, maire de Richmond

Bertrand Ménard a mené une longue carrière en développement économique. Il a redressé des entreprises, s’est investi pour l’essor de différentes organisations et de différents territoires. Il s’est aussi engagé dans des conseils d’administration et a même fait de la politique municipale, ayant été conseiller pendant une dizaine d’années lorsqu’il résidait dans le Canton de Cleveland.

En 2017, alors à la retraite depuis cinq ans, il décidait de relever un nouveau défi : briguer la mairie de Richmond. « J’étais tanné de chialer, je me suis donc présenté ! » lance celui qui n’a jamais eu peur d’affirmer ses positions. Plus sérieusement il ajoute : « Ça faisait un an et demi que j’assistais, comme citoyen, aux réunions du conseil. J’étais donc bien au courant des dossiers, et j’avais envie d’apporter ma vision, mon expérience pour l’essor de Richmond. »

Bertrand Ménard est un homme d’action. « En développement économique, on est habitué à se revirer de bord le temps de le dire. En politique, il y a des procédures à suivre, il faut le consensus, etc. On a beau avoir la meilleure idée, ce n’est pas le maire qui décide, c’est le conseil municipal. Ce rythme, plus lent, c’est quelque chose à laquelle j’ai dû m’adapter ! »

Bertrand Ménard, comme bien des maires de petites municipalités, a aussi réalisé que si les besoins sont grands, les moyens, eux, sont limités… « Les gens oublient que les seuls revenus d’une municipalité, ce sont les taxes municipales. Il existe évidemment différents programmes de subvention gouvernementaux, mais ça ne couvre jamais tous les frais. D’année en année, on pellette de plus en plus de responsabilités dans la cour des municipalités, mais l'argent ne suit pas. En plus, le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation modifie régulièrement les règlements. Heureusement qu’on a un directeur général bien allumé, sinon ce serait difficile de suivre le rythme ! »

Il est donc impossible de satisfaire tous les citoyens. « Mais c’est important d’expliquer pourquoi. J’ai toujours été très transparent. L’intégrité, c’est une valeur importante pour moi. Et puis, il y a parfois d’autres solutions… Si quelqu’un a un projet, une idée ou une insatisfaction, qu’il vienne au conseil, on va voir ce qu’on peut faire, chercher ensemble une façon de résoudre la situation ou de trouver un arrangement, toujours en gardant en tête le bien commun. On est là pour tous les citoyens », rappelle le maire.