La ville de Richmond est reconnue pour sa qualité de vie, sa vivacité culturelle et son dynamisme industriel. Richmond, c'est un centre d'art, un parc nautique, un riche patrimoine bâti et une fière concentration de citoyens de plusieurs origines, dont les Irlandais.
Ce dossier spécial met en lumière les projets, les réalisations, les activités et les événements qui en font un milieu attractif, que ce soit pour y vivre, y travailler ou comme touriste.
La ville de Richmond est reconnue pour sa qualité de vie, sa vivacité culturelle et son dynamisme industriel. Richmond, c'est un centre d'art, un parc nautique, un riche patrimoine bâti et une fière concentration de citoyens de plusieurs origines, dont les Irlandais.
Ce dossier spécial met en lumière les projets, les réalisations, les activités et les événements qui en font un milieu attractif, que ce soit pour y vivre, y travailler ou comme touriste.
Des projets pour mieux répondre aux besoins des Richmondais
M. Bertrand Ménard, maire de Richmond
M. Bertrand Ménard, maire de Richmond
Encore cette année, les investissements municipaux ont permis à Richmond de mieux répondre aux besoins de sa population. La Ville a d’ailleurs un grand potentiel de développement.
La rue Principale s’apprête à vivre un renouveau
Parmi les actions pour stimuler son secteur commercial, la Ville a acheté un terrain ainsi que la bâtisse qui s’y trouve, sur la rue Principale, pour un éventuel projet qui s’intègrera à sa vision d’un centre-ville plus dynamique et attirant, tel que planifié dans son nouveau plan d’urbanisme (PPU).
Ce site désaffecté depuis une dizaine d’années devra être d’abord décontaminé. « Nous sommes en attente des subventions pour pouvoir réaliser les travaux nécessaires, puis nous irons en appel d’offres pour la décontamination et la démolition de la bâtisse », explique le maire Bertrand Ménard qui a une bonne idée du type de projet qui y prendra place. « Il reste à recevoir l’aval du conseil, mais l’idée est d’augmenter l’achalandage de cette rue commerciale de 1000 à 1500 personnes de plus vers le centre-ville », soutient-il.
Cette acquisition s’inscrit dans les grands travaux de revitalisation du centre-ville qui devraient se réaliser dans les prochaines années. La rue Principale subira en effet une cure de jeunesse totale : nouveaux trottoirs, nouvel asphalte, nouveaux lampadaires, installation de mobiliers urbains, etc. On remplacera les arbres actuels par de nouveaux, plus appropriés pour une rue commerciale.
« On souhaite vraiment donner un nouveau visage à cette rue au cœur de Richmond. Avec les centres commerciaux tels que le Plateau St-Joseph et le Carrefour de l’Estrie à Sherbrooke, les gens vont vers les grands centres pour différents types de commerces, comme les boutiques de vêtements. On souhaite donc prioriser d’autres types d’entreprises qui auront vraiment leur place à Richmond, dans un esprit de services de proximité, que ce soit dans le domaine alimentaire, la restauration ou encore des bureaux de professionnels. »
La salle communautaire plus achalandée que jamais!
Acquise par la Ville au montant symbolique de 1 $, la salle communautaire a subi une cure de rafraîchissement. Quelque 80 000 $ ont été investis, notamment pour refaire le plafond, créer une nouvelle division, rénover la cuisine, peinturer, changer les unités d’air climatisé et le chauffage, etc. L’endroit est ainsi réellement devenu une plaque tournante pour une foule d’activités avec sa grande salle. Tant les organismes que les entreprises ou les particuliers pourront ainsi y tenir des rencontres de toutes sortes. Déjà, la Maison de la famille Les Arbrisseaux profite de cet espace rénové pour proposer quelques-unes de ses activités. On y donne aussi différents cours de danse.
Après la salle communautaire, c’est le centre sportif qui pourrait bénéficier de travaux majeurs. « Nous sommes en attente à savoir si on obtiendra les subventions nécessaires. Cela nous permettra de réaménager les plateaux sportifs au complet », souligne le maire.
Pour rajeunir l’aréna, la Ville de Richmond postulera l’an prochain au célèbre programme Kraft Hockeyville. Rappelons que le grand gagnant reçoit 250 000 $ pour la modernisation de son aréna, alors que trois finalistes se partagent chacun 25 000 $ pour des travaux d’amélioration. Construit au début des années 50, l’aréna de Richmond se démarque par son architecture intérieure tout en bois, avec des bancs des deux côtés de la patinoire. Le site offre beaucoup de charme, mais gagnera à être amélioré sous plusieurs aspects pour être encore plus fonctionnel et desservir la population pour encore bien des années!
Des projets qui ajouteront plusieurs nouvelles portes à Richmond
Secteur très recherché par les petites familles, Richmond a de l’espace pour accueillir de nouveaux résidents. Deux vastes terrains de 800 000 pieds carrés chacun sont actuellement dans la mire de promoteurs qui souhaiteraient y construire un développement offrant les avantages d’être en ville au cœur d’un milieu rural, avec une mixité de types de logements et d'espaces verts. « En compagnie de notre urbaniste et de notre inspecteur municipal, nous avons rencontré ces promoteurs pour en savoir plus sur leurs projets, voir s’ils s’intégraient à la vision de la municipalité, etc. Ces développements sont vraiment intéressants et des annonces pourraient être faites sous peu », croit monsieur Ménard.
En face du parc industriel, un autre terrain pourrait également faire l’objet d’un développement domiciliaire. La Ville est en communication avec le propriétaire pour voir comment elle pourrait l’aider pour lancer ce nouveau projet.
Sinon, il reste quelques terrains constructibles disponibles, dont trois sur la rue Principale. « Le potentiel est là, il suffit de créer la demande pour attirer les promoteurs. »
Investissements pour le traitement des eaux
Enfin, du côté des dépenses municipales pour l’entretien des infrastructures, la Ville s’apprête à investir quelques centaines de milliers de dollars pour la mise aux normes de son usine de traitement des eaux, d’ici 2025. « Pour le moment, l’usine a amplement la capacité de répondre aux besoins en eau potable de notre population, avec 5 000 mètres cubes à l’heure, en plus du réservoir qui contient quelques 5 300 mètres cubes. Mais si les deux gros développements voient le jour, il faudra voir s’il faut faire des ajustements », conclut Bertrand Ménard.
Des activités pour tous les goûts, tous les âges
Il y a beaucoup à voir, à faire et à découvrir à Richmond! Tant les personnes résidentes que celles qui visiteront la municipalité pourront profiter à fond de la belle saison! Pour connaître la programmation complète des festivals et événements, allez sur le site de la Ville.
Le Parc Gouin et sa forêt urbaine
Le parc Gouin, c’est la plus vaste forêt urbaine sur le territoire de la MRC du Val-Saint-François. D’une superficie de 44 hectares, ce parc possède un parcours principal de 2 km ainsi que 3 km de sentiers rustiques. Les jeunes et les adultes aimeront résoudre les différentes énigmes du jeu d’évasion en plein air que l’on retrouve tout le long du circuit. Pour encore plus de plaisir en famille, une piste d’hébertisme a été ajoutée cette année et on est à finaliser l’aménagement de pistes de vélo de montagne. On y retrouve aussi des modules de jeux et des tables à pique-nique.
L'accès se situe au bout de la rue Montée du parc et l'entrée est gratuite. Pour plus de détails, consultez le site web.
Canot-kayak Richmond
Seul centre de descentes de rivière guidées sur la Saint-François entre Sherbrooke et Drummondville, Canot-Kayak Richmond vous offre l’occasion de découvrir les magnifiques paysages de la rivière St-François d’un autre point de vue! La végétation de ses berges magnifiques fréquentées par une faune sauvage très variée vous charmera.
Dans le circuit familial Richmond-Ulverton, avec un guide ou en descente autonome, vous pourrez pagayer pendant 10 km sur la rivière. Si vous choisissez la formule sans accompagnateur, il est possible de télécharger un balado qui raconte l’histoire des différents lieux tout le long du parcours. Le deuxième itinéraire offert se situe entre la portion Windsor et Richmond. Cette descente de 17 km avec un guide s’adresse aux kayakistes de niveau intermédiaire et avancé.
Le centre est ouvert de la fin juin jusqu’à la fête du Travail. Les réservations sont obligatoires et s’effectuent par courriel (canotkayakrichmond@gmail.com) ou par téléphone (819 826-2414). Notez que tous les forfaits incluent la navette pour revenir au point de départ.
Le chalet d’accueil est situé au 220, rue Principale Sud et il est également accessible à vélo étant à proximité de la piste cyclable La Cantonnière. On y trouve un petit sentier pédestre, des aires de pique-nique et le stationnement est gratuit.
Programmation de la piscine municipale
En plus de l’horaire régulier de bain libre, la piscine municipale de Richmond réservera des plages horaires pour des clientèles – et des besoins! – bien précis. En nouveauté, des bains zen, pour les 50 ans et plus, seront proposés cet été. Il y aura aussi des bains réservés aux parents et leurs petits (enfants de 5 ans et moins).
À cela s’ajoutent des cours de natation et d’aquaforme. Tous les détails ici.
Tournoi de baseball et fête nationale
Les 21, 22 et 23 juin, venez assister à cette grande compétition qui servira à amasser des fonds pour le 60e anniversaire du tournoi Mousquiri, le plus important tournoi de hockey novice au Québec. Le tournoi de baseball se clôturera par les célébrations de la Saint-Jean le 23 juin. Musique, jeux gonflables et feux d’artifice seront alors au programme.
Les Vendredis en Folie
Les Vendredis en Folie, ce sont 8 spectacles offerts du 28 juin au 23 août, de 19 h à 21 h à la Place René-Thibault située au 160, rue Principale Nord. Chaque soirée est au profit d'un d'organisme communautaire de la région. L'entrée est gratuite et il y des rafraîchissements sur place.
Notez qu’en cas de pluie, le spectacle musical est annulé.
Festival des autos anciennes
Chaque année, le festival des autos anciennes attire des milliers de gens sur la rue Principale à Richmond qui peuvent alors admirer des modèles d’autres époques. On y retrouve aussi plusieurs exposants, de l’animation et de la musique rétro.
C’est un rendez-vous le samedi 10 août, de 17 h à 22 h et le dimanche 11 août, de 10 h à 17 h.
Des rénovations au Couvent Mont Saint-Patrice
Dans le cadre du Programme de bâtiments communautaires verts et inclusifs, le gouvernement fédéral a octroyé une somme de 2,4 millions qui contribuera à la mise à niveau progressive du Couvent Mont Saint-Patrice à Richmond.
Un édifice plus accessible
Cette cure de rajeunissement rendra ce bâtiment patrimonial de cinq étages encore plus attrayant et écoénergétique. « Une somme de 1,5 million servira à l’ajout d’un ascenseur du sous-sol au 4e étage. Longuement attendu, ce nouveau service permettra notamment aux personnes à mobilité réduite ainsi qu’à la population plus âgée d’avoir accès aux étages supérieurs », mentionne Benoit Saint-Pierre, président du conseil d’administration du Couvent Mont Saint-Patrice. Les appels d’offres seront lancés sous peu et monsieur Saint-Pierre espère que les travaux seront rapidement entamés. « Tout dépendra des disponibilités de l’entrepreneur choisi. Chose certaine, la construction doit être terminée pour mars 2026, et ce, sans nuire aux activités des nombreux locataires. »
Des économies d’énergie
L’OBNL propriétaire du Couvent Mont Saint-Patrice, construit en 1884, cherchait à moderniser les infrastructures pour entre autres réaliser des économies d’énergie et réduire ses émissions de carbone via l’installation d’un réseau de pompes thermiques relié à la géothermie. « En plus de chauffer à moindre coût, le nouveau système d’énergie renouvelable permettra la climatisation en période estivale », souligne monsieur Saint-Pierre.
Le conseil d’administration compte également améliorer l’étanchéité des portes et des quelque 200 fenêtres de la bâtisse. « Selon les montants disponibles, nous projetons au moins restaurer les plus endommagées. »
Héritage collectif passant à l’ère du développement durable, ce vaste lieu de rassemblement répondra aux attentes de confort de tous ses usagers. Rappelons que le Couvent Mont Saint-Patrice a pour mission d’offrir des locaux à prix modique aux organismes artistiques, culturels et communautaires du Val-Saint-François. Actuellement loué à 95 %, il héberge 22 organismes, dont le Centre d’art de Richmond, le Centre d’action bénévole de Richmond et sa Popote roulante, la Corporation de développement communautaire du Val-Saint-François et le Café du Couvent. « Avec 25 000 entrées par année, c’est un lieu très prisé par la communauté. Notamment, avec ses 185 places, la salle Patrick-Quinn du Centre d’art attire beaucoup de gens de l’extérieur. Située au 2e étage, elle est reconnue pour son caractère intimiste et offre une excellente acoustique. À terme, ces travaux répondront à des besoins aujourd’hui incontournables tout en pérennisant certains éléments architecturaux du riche patrimoine bâti de notre belle région », conclut Benoit Saint-Pierre.
Salle Patrick-Quinn
Salle Patrick-Quinn
Café du Couvent
Café du Couvent
Vue des airs du Couvent
Vue des airs du Couvent
Vue de la salle lors d'un spectacle
Vue de la salle lors d'un spectacle
Un projet stimulant pour
96 jeunes du primaire
Depuis plusieurs semaines, les élèves de 5e et 6e année de l’école du Plein-Cœur de Richmond travaillent sur un projet bien particulier… Ils construisent des boites à savon qu’ils testeront le 14 juin sur la rue Montée du parc.
Pour l’occasion, tous les élèves de l’école primaire seront conviés, avec leurs proches, pour cet événement qui prendra des allures de fête familiale. Chaque équipe aura alors délégué un membre qui prendra le volant et testera la performance du « bolide »!
Plus que la course, c’est tout le processus qui aura été très enrichissant pour ces enfants de 10 à 12 ans. Ils auront en effet appris à calculer, à utiliser des outils, à suivre un plan, à s’entraider, etc. bref à développer une foule de compétences, et ce, dans le plaisir!
Toujours partant pour des projets!
C’est l’enseignant de 6e année, Jérémie Demers, qui a eu l’idée des boites à savon. « Je voulais un projet rassembleur qui viendrait changer un peu la routine et qui rendrait l’apprentissage agréable », explique-t-il. « Comme on est des gens de projet, on a immédiatement dit oui! On n’en est pas à notre première initiative du genre, et chaque fois, cela a eu des retombées très positives pour nos élèves », lancent les enseignantes Lucie Querry (enseignante en 5e/6e année), Maude Samson-Desrochers et Claire Côté-Lacroix (enseignantes en 6e année anglais intensif).
Les élèves ont d’abord visité le Musée de l’ingéniosité J.-Armand-Bombardier, à Valcourt, où on les a initiés à certaines caractéristiques d’un véhicule. Jérémie a aussi fabriqué son propre prototype qui a servi d’exemple. Les jeunes ont également fouillé sur le web pour s’inspirer. Notons qu’en 5e année, grâce à une collaboration de l’école Pie-X de Magog, les enfants ont travaillé à partir de pièces détachées de boites à savon; le travail en était donc un principalement d’assemblable, ce qui nécessite tout de même tout un travail de coordination et de communication!
En 6e année, les élèves ont bâti les boites à savon de A à Z, principalement dans leurs cours de Sciences et technologies. Au total, ce sont 96 enfants, répartis dans 20 équipes, qui se sont investis dans ce beau projet.
Apprendre autrement
« Du côté sciences, la construction d’une boites à savon permet aux enfants de mieux saisir tout le fonctionnement d’un véhicule – rouler, freiner, tourner, fonction de pièces comme l’essieu, etc. Le volet technologies est pour sa part abordé par la manipulation d’outils : à quoi ils servent, comment les utiliser, etc. À ce sujet, je tiens à remercier les parents et les grands-parents qui sont venus donner un coup de main en prêtant leurs outils et en guidant les jeunes dans leur utilisation. C’est bien d’avoir ce genre d’espace où d’autres adultes que les enseignants ont un rôle de guides auprès des enfants », explique Jérémie.
Des notions de mathématiques, de français (pour lirer les plans) et d’art (pour décorer les boites à savon) ont aussi pu être enseignées aux jeunes à travers le projet. Mais au-delà des compétences académiques, c’est tout ce qu’une telle expérience peut enseigner aux enfants qui fait la richesse d’un tel projet. « On a vu des enfants prendre confiance; ils avaient l’occasion de démontrer leur expertise dans un domaine où ils étaient très bons, devenant des personnes-ressources! » note Maude. Les enseignants ont aussi remarqué une grande fierté : les enfants étaient heureux de raconter ce qu’ils avaient fait et où ils en étaient rendus dans la conception de leur boite à savon.
« On sentait que c’était un bel accomplissement pour eux. Aussi, nous n’avons pas eu de gestion de conflit à faire, au contraire, on a vu beaucoup d’entraide, de bienveillance. Ce genre de projet développe des compétences transversales comme la coopération et la communication », ajoute Lucie.
Le projet faisant appel à plusieurs connaissances et compétences, chaque enfant y a trouvé sa place et un aspect qui l’allumait particulièrement. Bref, tous les jeunes ont adoré, filles et garçons!
Savoir s’adapter
Cette belle aventure a toutefois demandé une grande ouverture de la part de l’équipe-école, tout particulièrement des enseignants concernés. « Il faut accepter qu’il y ait des obstacles et des imprévus. Quand l’activité commence, on ne sait pas exactement comment ça va se passer, et il faut savoir s’adapter et trouver rapidement des solutions. Ça demande aussi beaucoup d’organisation. »
Pour financer le tout, Jérémie Demers est allé chercher des commandites, pour le bois et les vis chez Home Depot de Sherbrooke. Des mamans ont aussi initié une activité-bénéfice de fabrication de pâte à biscuit. Avec des ventes dépassant les 1000 $, ce fut beaucoup de mains plongées dans la pâte – des mamans, du personnel enseignant et des élèves! D’autres jeunes ont aidé, par exemple en identifiant les paquets. « C’était la première fois qu’on se lançait dans une opération popote d’aussi grande envergure! L’expérience fut aussi très positive et rassembleuse. »
Un agrandissement pour le parc industriel de Richmond
Le Comité de promotion industrielle de la région de Richmond (CPIR) a tout mis en œuvre pour accueillir dans la prochaine année de nouvelles entreprises grâce à l’acquisition de plus d’un million de pieds carrés de terrain.
Nouveau développement industriel
« L’expansion du parc industriel sera située entre la route 143 et la 7e avenue. De concert avec la Ville de Richmond, l’installation des infrastructures d’aqueduc et d’égouts s’effectuera au cours des prochains mois », précise Robert Drouin, directeur général par intérim du CPIR. Le Comité a choisi de ne pas diviser ce terrain en lots fixes. La grandeur sera plutôt déterminée selon les besoins des futurs partenaires d’affaires.
Avec cette acquisition, le CPIR souhaite attirer des entreprises complémentaires à celles déjà existantes. « Nous voulons créer une synergie entre les industries. Nous ciblons particulièrement les entreprises de 10 à 50 employés qui peuvent s’approvisionner ou fournir des matériaux aux industries en place. » Actuellement, la zone industrielle et commerciale de Richmond est répartie sur 10 millions de pieds carrés et compte une trentaine de compagnies qui génèrent 1 500 emplois.
Consolider les industries présentes
Afin d’aider les entreprises qui choisissent de s’établir à Richmond, le Comité construit des bâtiments sur mesure et les loue avec une option d’achat. Les industries ont donc plus de temps pour se développer et prospérer avant d’effectuer l’acquisition de leur bâtisse.
Une planification du développement
Le DG du Comité ajoute que l’organisme travaille aussi sur une nouvelle planification stratégique. « Nous voulons notamment cibler certains domaines d’activité sur lesquels nous pourrions concentrer nos efforts. Par exemple, une filière agroalimentaire pourrait représenter un bon créneau à développer pour notre région agricole. Nous évaluons nos différentes options », explique Robert Drouin.
Avec ses six accès routiers et autoroutiers directs, la gare de triage ferroviaire et les deux gares intermodales à proximité ainsi que l’agrandissement de son parc industriel, Richmond possède de nombreux atouts et un fort potentiel pour accueillir de futures entreprises. « L’avenir s’annonce prometteur pour le secteur industriel à Richmond », conclut le directeur général du CPIR.
Faites de belles découvertes cet été à Richmond!
Le saviez-vous? Le Pays de l'ardoise et sa ville centre, Richmond, comptent douze restaurants, trois musées, quatre galeries d'art, sept églises, une piscine publique, un aréna, une salle de spectacles régionale, un terrain de golf, une salle de quilles, un centre de canot-kayak, un marché public, des festivals de tradition irlandaise, de cirque, d’autos anciennes et de lutherie sans oublier une foire agricole centenaire.
« Cette offre riche et diversifiée semble être celle d'une ville d’au moins 10 000 habitants. Mais c'est bien celle de notre région et c'est cela qui motive l'existence de la Corporation du Pays de l'ardoise et du bureau touristique régional : faire connaitre l'incroyable variété d'expériences et d'activités offertes par Richmond et sa région », explique Laurent Frey, directeur général.
Un centre-ville toujours plus animé
Une belle effervescence règne au centre-ville de Richmond. Des commerces et des immeubles changent de main et l’offre se bonifie. Les nouvelles générations prennent les commandes : pensons à l'entreprise Lurlu, spécialisée en réparation et vente de vélos, à Toilettage Richmond ou à la récente reprise de Papeterie 2000 par une jeune entrepreneure pleine d’idées nouvelles.
La corporation élabore avec l’organisme Rues Principales un projet combinant développement social et commercial et, avec la Ville de Richmond, elle a initié la démarche pour obtenir l’accréditation Cœurs villageois. Ce label touristique proposé par Tourisme Cantons-de-l’Est est attribué aux cœurs de villes et villages qui procurent une expérience positive et complète aux visiteurs. Douze citoyens sont impliqués pour imaginer et mettre en œuvre, chaque année, des aménagements menant à ce label dans un délai de trois ans.
De son côté, la municipalité investit avec force pour donner un souffle nouveau à sa rue Principale, seule artère commerciale du Pays de l’ardoise. Le Programme Particulier d’urbanisme (PPU) du centre-ville a été actualisé et de nouveaux règlements d’urbanisme sont en cours d’élaboration. Suivant ces nouvelles orientations dans lesquelles la santé publique et l’environnement sont centraux, des citoyens sont mis à contribution cet été pour réaliser un projet pilote de l’aménagement futur du centre-ville dans un esprit de développement durable.
Acteur de développement important, la Corporation du Pays de l’ardoise travaille en synergie avec la Ville et mobilise de plus en plus de citoyens à travers différentes initiatives. On lui doit notamment des événements rassembleurs et uniques tels que le mois du cirque qui prend de l’ampleur d’année en année. Le 30 août, l’événement comptera sur la collaboration du théâtre de la Dame de Cœur; puis il y aura du cirque de rue le 31 août et enfin les populaires classes de cirque les 7 et 14 septembre.
Les attraits touristiques du grand Richmond
Richmond, c’est une riche histoire, notamment liée à l’ardoise : pour en connaître plus, une visite au Musée de l’ardoise s’impose! Situé au cœur du Pays de l’ardoise, ce musée est l'une des étapes du Chemin des Cantons, une route touristique qui vous fait découvrir les Cantons-de-l'Est autrement, en mettant en valeur le patrimoine bâti et naturel sur un parcours de 430 kilomètres traversant 31 municipalités.
Installé dans une église dont le bâtiment datant de 1889 est cité patrimonial, le Musée est aussi un des arrêts de la nouvelle offre touristique nommée Dimanche dans les Cantons qui présente le patrimoine religieux et spirituel à divers endroits dans les Cantons-de-l'Est. Bref, visiter le Musée de l’ardoise, c’est découvrir un pan méconnu de l’histoire des Cantons-de-l’Est. Cet été, le Musée est ouvert du 27 juin au 1er septembre, du jeudi au dimanche, de 11 h à 16 h. Rendez-vous au 5, rue Belmont.
D’autres trésors se cachent dans les municipalités limitrophes à Richmond. Comme ce producteur de figues à Melbourne! Du 22 juin au 6 octobre, découvrez la Vallée du Moulin, établie sur un ancien barrage remis en action. Il sert à présent de source d’énergie pour la culture en serre. Sur place, vous pourrez vous procurer de savoureux produits à base de figues, faire une visite guidée des serres ou vous balader dans ce coin de nature paradisiaque au cœur du canyon de la Rivière au Saumon!
Au Moulin à Laine d'Ulverton, la réalité augmentée et l'audio 3D s’ajoutent à l’expérience muséale. Les visiteurs seront équipés de tablettes électroniques et l’information sera transmise par le biais de personnages animés, de vidéos explicatifs, de témoignages et de jeux interactifs. Vous ferez ainsi la connaissance de Phil, un mécanicien que vous accompagnerez à titre d’apprenti afin de préserver la mémoire du lieu et le patrimoine industriel du Vieux Moulin à laine. En plus des expositions, vous pourrez marcher dans les sentiers, visiter les moutons ou assister à divers événements cet été.
La Galerie Perkins s’est installée dans l’église presbytérienne St-Andrew’s, à Melbourne. Elle y expose les œuvres de plus de 30 artistes visuels et les créations de plusieurs artisans d’art. Des cours d'art et des ateliers y seront également donnés cet été. On prévoit aussi aménager un vaste jardin de sculptures à l’extérieur. C’est un rendez-vous au 1169, route 243.
Envie de savourer des produits frais locaux? Le Marché champêtre de Melbourne vous accueille tous les samedis de 9 h à 13 h, de mai à octobre. Venez-vous approvisionner en légumes de saison, viandes, pains, fromages, conserves, produits de l’érable, petits fruits de saison, maïs, pâtisseries, desserts, fleurs, miel, café, produits de beauté, artisanats et bien plus encore. Plusieurs activités et événements ponctueront la saison estivale. Au 1257, route 243.
Pour les amateurs de vélo
Le réseau cyclable La Cantonnière regroupe les sentiers de la Rive, de la Vallée et de l’Ardoise. La Cantonnière offre 57 km de randonnée des plus pittoresques entre Richmond, Windsor et Valcourt. Le sentier de la Vallée, aménagé sur une ancienne voie ferrée, propose des paysages bucoliques alors que le sentier de la Rive qui longe la magnifique rivière Saint-François saura plaire aux mollets plus sportifs. Ces deux sentiers font partie de la Route verte et de la Véloroute des Cantons. Quant au sentier de l’Ardoise, il permet de découvrir la région de J.-A. Bombardier tout en traversant une succession de milieux écologiques fascinants. Vous pouvez prendre le départ à partir du 810, Montée du Parc à Richmond.
Musée de l'Ardoise
Musée de l'Ardoise
Vallée du Moulin
Vallée du Moulin
Galerie Perk
Galerie Perk
Marché Champêtre de Melbourne
Marché Champêtre de Melbourne
Lurlu & Cie
Lurlu & Cie
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