


Janie Leduc - La Plume Étudiante de l'Outaouais
Collège St-Joseph de Hull
Les quatre dernières années laisseront-elles les jeunes pénalisés?
En prenant du recul, on peut facilement constater que les quatre dernières années ont été tout un défi pour les jeunes, entre autres les élèves du primaire et du secondaire. Tout a commencé en mars 2020, lorsqu’une pandémie a été annoncée: la COVID-19.
Ce virus a tout changé dans le domaine de l’éducation. À la suite d’un confinement forcé, les élèves n’ont plus eu accès à l’école de la même façon que toutes les autres générations y ont eu droit avant eux. Pendant une certaine période, tous les cours ont simplement été annulés.

Enseignement alterné
Ensuite, les cours ont pu se donner en ligne, mais cela n’a tout de même pas permis aux jeunes d’avoir un apprentissage complet. Pendant environ un an et demi, les écoles ont été obligées d’alterner entre l’enseignement en ligne et en présentiel à cause des diverses consignes données par le ministère.
Environ deux ans après le « retour à la normale » pour les élèves, une grève du personnel enseignant a éclaté. Toutes les écoles primaires et secondaires, à part celles au privé, ont été fermées. Au moment d’écrire cet article, la situation perdure depuis trois semaines et nous avons confirmation qu’il en sera ainsi jusqu’au congé des fêtes, ce qui ajoute encore deux semaines de cours manqués.
Des jeunes en difficulté
La COVID-19 et la grève ont fait et font encore manquer aux élèves du primaire et du secondaire de l’Outaouais énormément de jours d’école. Présentement, la majorité des jeunes sont en difficulté, car ils n’ont pas eu la chance de bien apprendre les notions de base leur permettant de comprendre les futures matières. Comment feront-ils lorsqu'il sera temps de passer aux études supérieures?
Pour être admis au cégep et à l'université, il faut, la plupart du temps, des notes élevées. Il leur sera donc plus compliqué de continuer leurs études. Peut-être bien qu’en Outaouais, comme ailleurs, on manquera de personnel pouvant pratiquer les métiers nécessitant des baccalauréats. Est-ce que ces deux événements, qui ont pourtant l’air insignifiants, pourraient causer une crise économique dans le futur? Il n’y a que le temps qui pourra nous le dire.