23e ÉDITION FÉVRIER 2025

Frédérique Lafontaine, Camille Audette et Jules Normand
Collège Saint-Alexandre

Revivre l’histoire au bureau de Charles Symmes

Au cœur de la vieille ville d’Aylmer, près de la marina, une maison patrimoniale bien spéciale se dresse entre les expositions d’art et la verdure. Il s’agit de celle du fondateur de la ville lui-même, Charles Symmes. 

Ce fut un honneur pour nous de visiter sa demeure le temps d’essayer sa chambre d’évasion. Nous avons traversé le petit musée historique, puis sommes montés au grenier pour mieux saisir l’identité plus intime du fondateur en même temps que nous entrions dans son bureau. Le début d’une aventure immersive au 19e siècle.

Une heure vite passée

La diversité de moyens à utiliser pour trouver la sortie du bureau de Charles Symmes a ajouté de la couleur à notre expérience. Nous sommes passés par le code morse, les cartes ainsi que le déchiffrage. Bien que l’activité durait un maximum d’une heure, le temps semblait s’envoler beaucoup plus rapidement.

C’est une expérience à vivre en petit groupe. Toutes les tâches doivent être accomplies les unes après les autres, dans l’ordre établi. Il n’y a pas de répartition des tâches possible. Une aventure à partager avec tout au plus 3 amis proches qui sauront travailler ensemble.

Plonger dans l’histoire d’Aylmer

L’activité n’avait pas d’objectif concret. Nous plongions dans l’histoire d'Aylmer et de son fondateur, mais l’objectif était simplement de sortir du bureau, il n’y a pas de scénario. La chambre d’évasion gagnerait à nous proposer une mise en situation plus élaborée, qui pourrait par exemple être liée à l’histoire tragique de Hannah Symmes, morte dans ce grenier par une froide nuit d’hiver.

En rétrospective, la chambre d'évasion de l’Auberge Symmes est une expérience immersive diversifiée quant à la variété d’indices à découvrir et d’informations historiques intéressantes à apprécier. Nous recommandons donc l'expérience pour les groupes de trois à quatre individus. Les férus d’histoire locale y trouveront autant leur compte que les amateurs de chambres d’évasion.